L’Express Styles
Éthique, transparence, traçabilité des matières premières… Loin du bling-bling, de l’ostentatoire et du show-off, le temps serait donc à la « joaillerie responsable », à « l’écojoaillerie »? Une nouvelle ère où, d’un bout à l’autre de la chaîne d’approvisionnement, de l’extraction à la vente au détail, seraient mises en oeuvre des pratiques éthiques, sociales et environnementales responsables, dans le respect des droits de l’homme.
Les émeraudes ont été certifiées par Gemfields, leader mondial dans l’extraction des pierres de couleur, et les diamants issus des mines du groupe IGC, certifiées par le code de conduite du Responsible Jewellery Council (RJC). « Chopard est synonyme de luxe véritable et, aujourd’hui, cela signifie que l’on sait d’où viennent les matériaux précieux utilisés en joaillerie, validés par des organismes indépendants », affirme Caroline Scheufele, coprésidente et directrice artistique de la marque.
Si les commentaires à propos des parures de stars se concentrent souvent sur leur valeur et leur poids en carats, une autre particularité marque les esprits ce jour-là. Car la marque met en avant l’origine des matières premières: ces pièces sont réalisées en or éthique labellisé « Fairmined », soit extrait selon des standards rigoureux en matière de protection de l’environnement et de développement économique et social des communautés minières.
Cannes, mai 2016. A la montée des marches, lors de la soirée d’ouverture du festival, l’actrice Julianne Moore est sublime dans sa robe à traîne Givenchy haute couture. Les bijoux qu’elle porte captent les regards: de longues boucles d’oreilles et une bague de la collection Green Carpet du joaillier Chopard, révélant de superbes émeraudes.
L’authenticité et le respect des mineurs au coeur du débat: les principaux acteurs de l’industrie de la joaillerie se tournent progressivement vers un luxe responsable.
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